On ne savait pas la Bretagne et les pays de la Loire touchés à ce point par la fièvre shoatique mais il faut bien s’y résoudre : la contagion touche l’ouest de notre pays. Et de plein fouet. En plus, ce sont les lycéens – dont les défenses immunitaires mentales sont, on le sait, encore fragiles – qui dégustent.
Déjà, le 3 mars 2017, le quotidien régional (le premier de France) annonçait, tranquillement, que « les lycéens veulent retenir les leçons du passé ». Si on faisait un petit sondage avec anonymat garanti dans cette classe, pas sûr qu’on n’obtienne pas un « perso on s’en fout mais on est obligés d’y aller à cause des profs ».
––– A la demande de Ouest-France nous avons supprimé les photos des malheureux lycéens touchés par le virus shoatique en 2017. La photo se trouve sur le site Ouest-France –––
La réalité est pire encore : on croyait en se basant sur la photo qu’une classe seulement était touchée, mais c’est toutes les classes ! « 458 lycéens et apprentis de la région planchent [!, NDLR] cette année sur la Shoah », écrit le quotidien. On ne voit pas le rapport entre la Shoah et le CAP menuiserie, par exemple, sauf si les jeunes apprennent à monter des miradors.
« Ce jeudi, il règne un silence peu commun dans l’hémicycle du conseil régional à Nantes. Les élèves de onze lycées et deux CFA (Centres de formation des apprentis) des Pays de la Loire sont en session. Ils travaillent dans le cadre du programme “Histoire et mémoires : la Shoah”, porté par la Région, le rectorat et le Mémorial de la Shoah. »
Conclusion (intermédiaire) : le « Mémorial de la Shoah » a plus d’autorité que le « rectorat » et la « Région ». On sait pas trop ce qu’est ce Mémorial de la Shoah mais ça a l’air super important, un peu comme une alerte à la bombe : quand ça sonne, tout le monde obtempère. Il faudrait faire des alertes à la Shoah dans tous les établissements de France, écoles, collèges et lycées, et allons-y, dans toutes les entreprises aussi. C’est déjà le cas dans la classe politico-médiatique, le reste de la société n’a qu’à suivre.
Yvette et Jacques sont les deux envoyés spéciaux du Mémorial qui sont venus terroriser les jeunes :
« “Cette guerre n’a pas duré cinq ans, elle dure toujours. La rage, la haine, c’est un fardeau ! Mais petit à petit, la colère accumulée s’est réduite en peur. La peur du racisme, parce qu’on a toujours trop tendance à se méfier des autres”, confie Jacques Mendelovici, dont la jeunesse fut meurtrie par l’antisémitisme.
Yvette Lévy détaille sa descente aux enfers, jusqu’au convoi qui l’amena au camp d’Auschwitz-Birkenau. “Le train s’est arrêté sous le porche, on a entendu les chiens aboyer. Puis il a redémarré doucement avant de s’arrêter au bout du quai.” »
Maintenant, écoutez bien comment la Shoah a été rattachée à la classe de 1ère :
« Justement, la classe de première Sciences de l’ingénieur du lycée Aimé-Césaire de Clisson, lycée dont le slogan est “Le pouvoir d’agir”, travaille sur “l’engagement dans l’histoire et la mémoire de la Shoah”. »
C’est très scientifique ça. Il y a même « une appli pour relayer la mémoire ». Le calcul, le français et les maths passent après, vous vous doutez bien. Quand la France sera couverte de plein de petits shoatisés, tout ira mieux, on nous le jure. En attendant, il faudra encore apprendre, ingurgiter, mémoriser. Boire sa Shoah jusqu’à la lie.
« La classe participera à la mi-mars au voyage qui emmènera quelque 160 lycéens à Auschwitz et Cracovie. Tous en conviennent déjà, “ça va être dur”. Présente hier, Marie peut en témoigner : elle vient de faire le déplacement en février avec le lycée Bergson d’Angers. “Le plus choquant, dit-elle, ce ne sont pas les ruines. Ce sont toutes ces chaussures, tous ces cheveux, tous ces objets laissés. Les chiffres, les récits, c’est une chose. Voir ce qui reste, c’est énorme.” »
Euh, une question : les 160 élèves sélectionnés, ce sont les meilleurs ou les punis ?
Retour à 2018
Ce 19 mai, Shouest-France nous emmène dans « une famille en Vendée » où « deux sœurs ont été dénoncées et déportés à Auschwitz ». Les pauvres lycéens ne sont toujours pas sortis de la prison du « programme Histoire et mémoire »...
––– A la demande de Ouest-France nous avons supprimé les photos des malheureux lycéens touchés par le virus shoatique en 2018. La photo se trouve sur le site Ouest-France –––
« Dans le cadre du programme Histoire et mémoire : la Shoah, proposé par la Région, des lycéens en première littéraire au lycée Aimé-Césaire de Clisson (Loire-Atlantique) ont rassemblé le fruit de leur enquête dans un livre numérique, “Fanny et Cécile Rajngewic, des enfants cachées en Vendée”. Un long travail qui sort de l’oubli ces deux sœurs et retrace leur parcours tragique pendant la Seconde Guerre mondiale. »
C’est pas fini : cette enquête a dû coûter bonbon car
« c’est le fruit d’un travail important mené depuis la rentrée 2017. Les lycéens ont mené des recherches, en particulier sur la période de 1939 à 1945. Ils sont allés sur leurs traces, de la Pologne, pays d’origine de leurs parents, à Paris, où ils se sont installés dans les années 1920. Ils sont allés à Vouvant, au camp d’internement de Poitiers, à Drancy et Auschwitz-Birkenau. »
C’est le Club Med sur la trace des nazis ! Pour ça, y a du budget.
Judaïsation forcée ?
Ou comment transformer l’école publique de la République en école privée communautaire. On attend la même ferveur nationale-éducative pour les victimes noires de l’esclavage, du génocide des Arméniens, des Indiens...
Au fait, que font les parents ? Ces enfants leur appartiennent-ils encore ? Ne préfèrent-ils pas des locaux neufs, du matériel informatique récent, des installations sportives de qualité, des profs plus vite remplacés ?